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Les méta univers

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Les méta univers Empty Les méta univers

Message par Ekwal Ven 10 Déc - 10:29

Bon c'est vrais ce post est épais, oui c'est vrais il à été fait dans le cadre d'un cours, et encore oui, je l'ai fini à 6h du mat' et la qualité des phrases se dégradent au fil de la lecture... Je me suis dis qu'il y aurait peut être quand même un ou deux courageux pour lire cet exposé et qui pourrons donner un avis différent ou donner d'autres arguments, d'autres exemple.

En temps que Geek nous somme, normalement, des consommateur/créateurs de méta-univers donc voici une définition et quelques concepts défini avec le soutient (moral et intellectuel) de Clooms.

1)Définition: qu'est ce qu'un méta-univers

Avant toutes choses il me semble crucial de devoir définir le concept de méta-univers. Selon le dictionnaire l'univers est l'ensemble de tout ce qui existe ainsi que les lois qui le régissent. Un univers englobe la totalité des concepts de sa réalité, tangible ou non, et est donc infini. La conception d'un univers littéraire fictif ne fait pas exception et consiste donc en une infinité de données faisant office de lois. La notion d'univers s'oppose à la notion de cosmos qui exprime, elle, une notion d'espace temps arrêté où toutes les lois de la réalité sont organisées et fini.
Méta est un terme grec qui exprime à la fois a la réflexion, le changement, la succession, le fait d'aller au-delà, à côté de, entre ou avec. Un méta-univers serais donc un univers ouvert fait pour être dépassé, une base de données destiné à être enrichie.
Méta est également utilisé dans le langage scientifique pour exprimer une auto-référence. Dans ce cas un méta-univers est un univers créer dans le but d'exprimer une réflexion sur la notion même « d'univers ».
Dans le registre littéraire, celui qui nous concerne plus ici, la création d'un univers est bien souvent entendu comme l'étape qui défini la cosmogonie d'une histoire. C'est à dire l'ensemble des lois qui définissent et régissent les lieux et les personnages qui existent dans la narration de cette histoire. C'est la réalité tangible qui va servir « d'ingrédients » lors de la « cuisine narrative ».
Il me semble important de différencier un univers d'un méta-univers. Comme nous l'avons vu plus haut un univers est un ensemble de données libres, parler d'univers me semble donc plus approprié dans un registre faisant référence au notre. Créer un « univers » encrerai son créateur dans une littérature « réaliste » est consisterai à définir le temps, l'espace est le contexte socio-politique faisant références à notre réalité, et servant de base à l'histoire.
Un méta-univers littéraire serai donc un univers imaginaire, teinté de fiction légère (fantastique) ou lourde (fantaisiste). Comme vu plus haut, on peut considérer deux styles de méta-univers: ceux destinés à être surpassés, enrichis, et ceux qui fonctionnent en circuit fermés et qui s'auto-alimentent, nous les nommerons respectivement les « méta-univers ouverts » et les « méta-univers fermés ». Dans touts les cas, le concept de méta-univers dans son ensemble tend à appartenir à la « littérature de genre » (science-fiction, fantastique, occulte, médiéval fantastique etc..)

2) La création d'un méta-univers

La « littérature de genre » est un moyen d'exploiter la narration en s'inscrivant dans une catégorie, une sorte de « tiroir » de référence. La classification de la littérature reste sujette à débat depuis « la poétique » d'Aristote et n'entre pas dans le cadre de cette recherche, néanmoins cette catégorisation à pour but de permettre aux lecteur d'identifier rapidement le type de cosmogonie (et donc de méta-univers) dans laquelle une histoire se déroule. La « littérature de genre » existe depuis suffisamment longtemps pour être soumises à certaines notions et stéréotypes, tout en cherchant à s'en affranchir pour se renouveler. La « littérature de genre » apparaît comme un éventail de méta-univers.

La catégorisation de genre est un moyen de répondre aux attentes d'un lectorat tout en cherchant à le surprendre. C'est une relation entre le créateur et son lecteur visant à explorer un méta-univers. Un méta-univers existe en temps que tel, comme une vision d'un genre, mais également en temps que référence au(x) genre(s) auquel il appartient, auquel il se réfère. Un lecteur qui se dirige vers le rayon médiéval-fantastique d'un librairie cherche des histoires où les épées côtoient la magie et où les humains évoluent dans un système féodal aux côtés de créature fantastiques. Mais ce même lecteur cherche également à être surpris et à se voir proposé une nouvelle vision de ce genre, par les pistes narrative utilisée (envisager par exemple de découvrir une contrée med-fan par les yeux des sbire du Grand Seigneur des Ténèbre, ou d'un simple paysan), ou bien par la cosmogonie (envisager un univers med-fan sans humains, ou uniquement habité par des adeptes de la magie). Le créateur de méta-univers, s'il veut contenter un lectorat, est donc contraint de prendre en considération les archétype et stéréotypes relatif au(x) genre(s) auquel(s) il se réfère, mais tout en cherchant la nouveauté, pour créer la surprise.
Les registres de la « littérature de genre » sont nombreux et souvent sujets à polémique, mais nous pouvons déjà considérer la liste suivante, bien que non exhaustive:
Western, Aventure, Cape et épée, Romance, Polar, Thriller, Fantastique, Science-Fiction, Cyber-punk, Steampunk, Uchronique, Distopique, Anticipation, Post-apocalyptique, Space-opéra, Fantasy, Anthropomorphique, Occulte,Dark Fantasy, Héroic-Fantasy, Médiéval-Fantastique, super-héro...
Bien sûr tout ces genres peuvent entrer en interaction les uns avec les autres jusqu'à devenir un autre genre: le multi-univers ou multiver.

La création d'un méta-univers est soumise à un ensemble de considérations cosmologiques. Le but étant d'en faire un ensemble cohérent. Le créateur doit donc, après avoir choisi le ou les genres auxquels il se rattache, définir la cosmogonie de son univers.
La cosmogonie (qui signifie « ce qui engendre le monde ») est l'ensemble des lois et règles qui gouvernent un univers. Ces lois définissent la réalité (ou les réalités) qui régissent un univers, comme la physique (gravité, atmosphère, météo ou saisons), la méta-physique (comme la psyché, l 'énergie, l'espace ou le temps), le surnaturel (magie, occulte, entités divines...), le contexte socio-politique (commerce, système gouvernemental...),la science, la technologie, la faune, la flore, la géographie, les habitants, etc..

Bien sûr la création d'un méta-univers est une donnée capitale, mais qui n'existe que comme un exercice de style sans la narration. Même les ouvrage de jeu de rôle qui proposent des méta-univers complets n'ont aucune existence si aucune histoire ne s'y déroule. La finalité d'un méta-univers est d'exister comme support à la narration. On distinguera deux grande catégories de narration relatives aux méta-univers: l'histoire servant de prétexte à raconter l'univers, et l'histoire qui s'appuie sur l'univers en temps qu'outil .
Dans le premier cas le monde est le centre du récit, Dans ces univers l'exotisme et l'originalité prime, le lecteur arpente une cosmogonie et fait office d'explorateur. On peu citer comme exemple de ce type d'univers « Avatar » le film de James Cameron, l'intégralité du monde de Troy dans les Bandes dessinées d'Arleston et Tarquin, ou encore le « seigneur des anneaux » de J.R.R Tolkien.
Dans le deuxième cas le monde est un réservoir d'outils scénaristiques servant au conteur de dynamiques narratives. En effet dans ce type d'univers les personnages et leur actions sont au centre des intrigues, celles-ci dépendant intégralement de la réalité à laquelle elles sont soumises. Un personnage n'aura pas les mêmes choix moraux à faire dans un univers régit par un dictateur galactique ou dans un monde post-appocalyptique anarchique. De la même façons les moyens de fuir un oppresseur entrainent une narration très différente selon si le héros dispose d'une épée, d'un pistolet laser ou de super-pouvoirs. On peut citer comme exemple de ce type d'univers « La route » de John Hillcoat, la série de graphic novels « The Walking dead » de Kirkman et Moore, ou encore « les lumières de l'amalou » de Wendling et Gibelin. Dans ces trois exemples le sujet narratif résides dans les personnage et leurs rapporte entre eux, l'univers servant à terme de prétexte ou de faire valoir à leur actes et psychologies.

Il semble très difficile de garder une focale narrative équivalente entre les personnages et leur univers, le risque étant soit d'étouffer l'un par l'autre, soit de rendre les deux élément relativement fade ou brouillon. Mais l'exception existe si le personnage et son univers sont « confondus », comme dans la série « Rork » d'Andréas, ou dans le cas ou c'est le lien entre le personnage et son univers qui est raconté comme la relation de Batman à Gotamcity.







II) Le méta-univers à l’américaine,


L'énorme majorité de la littérature de genre en bande dessinés américaine étant le comics ou les graphic novels, je ne m'attarderai pas sur les autres productions dessinées d'outre-atlantiques. Le comics américain, vendu sous forme de fascicules, est contrôlé par les maisons d'éditions. En effet les héros et les méta-univers n'appartiennent pas à leur créateurs, mais à leur éditeurs. Les méta-univers sont chapeauté par des rédacteurs en chefs qui décident de l'orientation de la série (mort d'un personnage, apparition de nouveaux protagonistes, changement d'esthétique de l'univers..) et peut aller jusqu'au « relaunch » où la série est reprise au n°1. Les méta-univers américain ont d'ores et déjà une particularité singulière: une cosmogonie peut être relancée, faire peau neuve tout en restant la même. Les éléments la composant restant plus ou moins les mêmes, mais suffisamment différents pour conquérir un nouveau lectorat ou s'affranchir des « ringardises » pour répondre aux nouveaux besoin des lecteurs.
Une autre singularité de la conception de méta-univers d'outre-atlantique est l'orientation du récit autour d'un héros, ou d'un groupe de héros. Le dessinateur ou le scénariste sont donc tenu d'adopter une position très vigilante vis a vis de l'identité du héros. En effet, le héros du comics étant le centre de la narration, les concepteurs de ses aventure sont tenus de conserver un ensemble de paramètre qui le font exister en temps que héros. Batman est le reflet de Gotham city, il est sombre, gothique, violent et tourmenté, la ville n'existe que comme décors de ses aventures. Dans le comics américain, les lecteurs consomment un héros avant de consommer un univers. Les héros de comics américain sont en sommes les allégories de leurs méta-univers.


1) graphic novels

Dans les graphic novels, les créateur d'univers sont les propriétaires de leurs héros et de leurs univers. Les règles ne sont donc pas tout à fait les mêmes mais restent néanmoins le reflet de la culture américaine. Tout d'abord le récit vise toujours a s'orienter autour des actions et de la psychologie des héros. L'univers dans lequel s'inscrit ces histoires restent le terrain de jeux des protagonistes. Je prendrai deux œuvres dont je m'efforcerai d'analyser la cosmogonie: Sin City et Watchmen.

Sin city se caractérise par un usage singulier du noir et blanc (hormis quelques rares touches de couleurs) qui participe à la consistance même de l'univers. Dans la forme même du découpage en tome de la narration, Sin City s'impose comme un méta-univers fermé, auto-référant. Chaque tome apporte la vision d'un personnage sur un même univers, et par l'utilisation de nombreux cross-overs, sur la même histoire. Sin City, en temps qu'inscrit dans la littérature de genre américaine, s'articule réellement autour de ses protagonistes. La ville, le décors, l'univers n'existe en fait pas. A peine esquissé dans le dessin, elle n'est vécue ou racontée que depuis la perception d'un personnage précis. Sin City n'est finalement que la sommes des visions de ses habitants. Le méta-univers de Sin City est inscrit dans le genre Polar « Hard Boiled » emprunt d'hommes virils et de femmes fatales, d'esprits fort et d'esthétisation de la violence. Ce méta-univers est construit sur l'investigation, le lecteur est donc soumis à la question du point de vu. Le polar et l'investigation s'appuient sur la façon dont un personnage mène l'enquête. La vision de l'univers est restreinte à celle d'un personnage à la fois, mais n'est tangible qu'une fois tout les éléments le composant connus. Et c'est la forme que prend l'œuvre de Sin City elle même: le lecteur ne perçoit l'univers qu'au travers d'une psychologie à la fois et ne pourra le concevoir dans sa globalité qu'une fois l'ensemble de ces perceptions réunies . C'est la seule façon que laisse Miller pour faire exister la ville. Bien qu'affranchis des règles éditoriales américaine, Sin City reste soumis aux systèmes de fonctionnement des méta-univers américains: le monde n'existe qu'au travers de ses personnages. Ceux-ci devenant l'univers tout entier.


Watchmen est un méta-univers fermé, auto-référant. C'est un récit uchronique dans lequel la guerre froide s'étend sur la durée,dans la tension et dans lequel les vengeurs masqués existent au grand jour. Ce méta-univers joue directement avec l'histoire et la vision du monde a une époque précise. La notion de réel est primordiale dans la stabilité de la cosmogonie de l'univers de Watchmen. Pour qu'il apparaisse crédible au lecteur, et que les questionnements soulevé puissent fonctionner, il à été primordial pour ses concepteurs de l'encrer dans une grosse partie de notre réalité. Les lieux, la politique, la technologie sont Historiques, ce méta-univers est construit sur une période de notre réalité servant de point de départ à la fiction. Mais si l'univers de Watchmen joue avec l'Histoire, sa création et son système narratif n'en reste pas moins conçut autour des personnages. Le récit suis une chronologie très stricte où l'enquête principale est entrecoupée de scènes du quotidien ayant pour but d'étoffer les personnages. Watchmen reste totalement un méta-univers à l'américaine, construit autour de ses personnages. Ce monde est le notre, mais ce qui fait la narration c'est ce que les personnages y apportent. Le cours de l'Histoire à changé par ce que le docteur Manhatan à mis fin à la guerre du viet-nam après seulement deux semaines de conflits. Les affrontements urbains ayant perturbés l'Amérique des années 80 ont été aggravés par la présence des justiciers Masqués... En temps que produit de la littérature de genre Américaine, Watchmen reste un récit totalement orienté sur les personnages. Même si l'univers s'appuie sur le nôtre, ce sont les personnages qui l'encrent dans la fiction. Contrairement à Sin City qui ne peut être perçu qu'au travers de ses personnages, Watchmen existe à cause de ses héros.


2) Les méta-univers Marvel

Marvel à pour politique d'encrer l'intégralitée de ses héros dans la même réalité que la nôtre. En revanche les récits de Marvels s'inscrivent tous dans un méta-univers ouvert, destiné à être enrichie par une infinité de paramètres. Même si Dardevil est localisable très précisément dans le quartier le Hell's Kitchen à New York, il est possible dans la cosmogonie de Marvel de le voir côtoyer d'autre super-héros, des personnages historiques ou des époques différentes. L'univers de Marvel impose un méta-univers très libre ou la réalité est multiple. Le méta-univers de Marvel se caractérise par l'existence de l'infinité des réalités parallèles qui le compose. Je tâcherai d'étayer mon propos en analysant deux récits de Marvel: celui de Spiderman et celui des X-men.


La cosmogonie de Spiderman s'axe autour de ce dernier, comme nous savons désormais que c'est la ligne directive des méta-univers Américains. L'essentiel du récit réside dans la dualité de Spiderman de concilier sa fonction de Super-héros et sa vie « normale » L'ensemble des éléments des scénario vécu par l'homme araignée s'articulent autour de cet état de fait. Comme le veux le cahier des charges Marvel, Spiderman est géographiquement situé dans notre monde: New-York. En temps qu'habitant de la même réalité que la notre ses aventures sont basés sur des problématiques identiques aux nôtres mais déviées par sa condition de super-héros. Tout comme le commun des mortel Spiderman à des problèmes sentimentaux, aggravé par le fait qu'en temps que Peter Parker il aime une fille qui ne le vois pas mais qui tombe amoureuse de son identité de super héros. Il doit faire le deuil d'un proche, dont la cause est en partie liées a ses super-pouvoirs. Il a besoin d'argent et travaille malgré lui la perte de sa popularité de super héros.
Le méta-univers dans lequel évolue Spiderman n'a en réalité pas grand chose de fantastique si ce n'est encore une fois, la présence des êtres extraordinaire qui l'habite. De plus en temps que cosmogonie estampillée Marvel, l'univers dans lequel évolue Peter parker est le même que celui d'autres super héros pouvant de la sorte créer un nouveau réseau d'intrigues et de réalité parallèle. Il existe des chronologie de Spiderman évoluant aux côtés de dardevil contre la chatte noire ou soutenant les 4 fantastiques dans leur lutte contre les manigances de Fatalis. Une fois encore, l'on constate malgré tout que le comics érige ses méta-univers autour des personnage plus que de l'environnement.

L'univers des X-men est le même que celui de l'homme araignée. Mais se concentre sur la notion de groupe plus que de celle de l'individu. En effet dans le méta-univers des X-men c'est le concept de super-héros en temps que regroupement d'individu qui sert la narration. Dans l'uchronie des X-men, les « mutants » sont confronté à leur contemporains dépourvu de pouvoirs. Cette nouvelle approche du méta-univers américain permet de questionner les oppositions sociales de la réalité tout en restant dans un récit de fiction. Les protagonistes des X-men sont autant de points de vues sur la même problématique, mais chacun apportant une vision et une morale différente que le lecteur et libre d'adopter ou de condamner. Dans les nombreux récits se déroulant dans l'univers des X-men, les personnages sont montré sous de multiple facettes: on peut y découvrir les raisons qui ont poussés magnéto à condamner l'humanité, Charles Xavier commettre des erreur de jugements graves ou Wolverine laissant éclater un orgueil déplacé mettant en péril ses engagements ou ses convictions. Mais tout ceci sert le même élément: l'opposition triangulaire entre l'humanité, les X-men dans leur combat contre l'incompréhension et le racisme et les comparses de magnéto œuvrant pour l'évolution rapide de l'espèce humaine vers l'homo sapiens superior grâce à des méthodes moralement condamnables. Le tout enrichi par l'existances « border line » de personnages évoluant entres ces faction ou avec plusieurs d'entre elles, comme Wolverine, Jean Grey ou le Fauve. Le méta-univers des X-men délaisse un peu le personnage en temps qu'individu pour se concentrer sur des mouvement d'ordre idéologiques, voir politiques.



3)les méta univers DC

La politique de DC comics se distingue de celle de Marvel dans la mesure ou les personnages de DC sont les acteur d'univers conçus sur mesure pour eux. Le cross-over n'est pas un paramètre fondamental et les lieux dans lesquels les héros évoluent sont des mondes refermés sur eux mêmes crées pour servir de prétexte aux actions du héros. Le méta-univers tel qu'il est conçut par DC est un méta-univers des plus fermés, plus encore que les autres comics évoqués plus hauts. Je développerai cette idée en m'appuyant sur les aventures de Batman et celles de Superman.

La relation étroite qu'entretiens le héros DC avec son environnement est plus flagrante qu'ailleurs dans l'univers de Batman. Batman est véritablement une légende créée en temps que telle et pour se faire reflet d'une justice violente et expéditive à l'image des crimes de Gotham City. Ce que raconte ce comics est là: un personnage volontairement créer pour incarner son univers. Le cœur du monde ne bat réellement qu'au travers de Batman. La ville est tout aussi gothique, impressionnantes, mystérieuse que son justicier. Les antagoniste du héros sont à la démesure de la volonté de Batman. Si Batman doute, son univers le fait aussi. L'existence du Joker est assumée comme une réponse au Batman. La cosmogonie de Gotham City ne cherche pas à être « réaliste » ou « raisonnable », mais plutôt « vraisemblable». Ce qui importe dans cette univers n'est pas sa crédibilité mais ce qu'il représente. Pas de saison, un cycle jour-nuit largement discutable, la physique de l'univers de Batman n'a rien de crédible mais n'importe pas dans le récits. La focale est mise sur la relation du personnage principale avec la ville. Rares sont les éléments de narration apportant un autre point de vu. Nous avons ici un comics dont la cosmogonie tourne tout entière autour du même élément. La force et l'originalité de Batman est d'avoir poussé la politique de DC au maximum: un méta-univers auto-référent jusque dans sa conception même. Dans Batman le personnage et son univers sont confondu et forme un tout unique qui s'impose à la narration.

L'univers de Superman s'articule presque à l'opposé. Tout comme Gotham, Métropolis est conçus comme une ville vraisemblable, mais pas réaliste. Elle cristallise le rêve américain, une vision des USA presque hors du temps. Cet univers ne prend corps qu'à l'arrivée d'un étranger absolu: un extra-terrestre: Superman. D'apparence humaine il à été élevé par des terriens mais de par sa nature il apporte un regard objectif sur la culture terrienne et particulièrement la culture Américaine. Tout comme dans Batman c'est la relation entre le héros et son univers qui sert de corps à la narration, mais la différence majeure est que Superman est totalement étranger à son environnement. Contrairement à Batman qui est un homme s'élevant par ses propres moyens au statut de légende afin de refléter son univers, Superman cherche à cacher sa supériorité pour s'intégrer à son univers. Là ou Batman dépasse son statut humain grâce aux gadgets caché derrière un masque allégorique. Superman s'affirme en tant qu'être supérieur doté de pouvoir dépassant de loin la condition humain, se « costume » pour paraître humain et se soumettre aux lois de son univers.
On peut constater une fois de plus, que le méta-univers américain s'articule autour de ses héros, l'environnement ne servant que de support ou de faire valoir à un personnage ou un ensemble de personnages. Plusieurs orientation de ce principe sont appliqués, offrant de nouveau paramètres dans la construction des univers et dans la construction même du récit. Le comics Américain aurait tendance à apporter une orientation précise et partiale sur ses méta-univers, considérant dans l'ensemble le méta-univers comme un système auto-référant dont la perception est canalisée par ses protagonistes. Le lecteur ne cherche donc pas a arpenter un univers mais plutôt a partager la psychologie d'un personnage auquel il s'identifie ou dont les choix moraux et sociaux lui sont familiers.



III) Le méta-univers à L'européenne

Dans la bande dessinée européenne, représentée en grande partie par les productions franco-belge les univers et les personnages appartiennent à leur créateurs. Le format d'édition de la BD en Europe n'est pas empreinte de cet aspect « consommable » relatif au comics américain, et entre plus dans l'objet littéraire de collection. Bien que la collection de comics soit indéniable de part le monde, la vocation première de l'édition Américaines n'est pas destinée à l'être. En Europe le soin apporté à l'objet-livre qui contiens la bande dessinée est tout aussi important que la narration qu'il contient. Dès lors le culte qui en découle dicte certaines règles quand à la conception d'univers. En Europe, les BD font rarement partie de série dépassant les 10 tomes, et les sorties de chaque ouvrage sont loin d'être hebdomadaires ou mensuelles. Chaque tome est une sorte d'écrin qui contiendra une séquence narrative dessinés prenant place au sein d'un univers défini. Chaque série est indépendante et très rares sont les univers qui se développent au delà d'une série. C'est il me semble l'une des plus grosse singularité de la BD Européenne: chaque série fonctionne comme un tout comprenant un début, un milieu, et une fin. Le format en lui même semble imposé un méta-univers fermé mais c'est bien souvent le contraire. Ces ouvrages recueillent une séquence, une tranche d'histoire notable dans un univers donné, et bien souvant l'univers présenté est un élément essentiel à la compréhension de l'univers. Que celui-ci soit au centre ou non de la narration, les méta-univers, les cosmogonies dans lesquelles vont s'inscrire les histoires appartiennent au méta-univers ouverts, destiné à être enrichies et dépassé, faisant appel à l'imagination du lecteur. J'ai déterminé trois grand types de méta-univers qui me semblent propres à la culture européenne, ce sont les méta-univers parallèles, les méta-univers superposés et les méta-univers confondus.





1) Méta-univers « Parallèles »

Le méta-univers « parallèles » est un univers qui s'appuie sur un ensemble de lois et de concepts qui régissent notre réalité. Ces méta-univers renvoient à la conception même d'univers et au lois qui régissent un cosmos. Ce sont les univers à réalités multiples ou parallèles, quel que soit le genre littéraire dans lequel ils s'inscrivent. Je prendrai pour exemple de ce type d'univers « Rork » d'Andréas et « Blacksad » de Guarnido.

Le méta-univers dans lequel évolue Rork est très proche du notre d'après bien des points: les concepts universels y sont observables, l'évolution technologique est très proche de nos années 20/30 et les cultures sociales sont en grande parties proche de notre monde. Mais Rork est un personnage qui s'intéresse très tôt aux limites de son monde et qui va découvrir très rapidement une série de concepts qui surpassent notre réalité tangible, et en grande partie celles des habitants de son univers. Rork franchi rapidement un certain nombres de limites qui le conduises à considérer son univers d'un point de vu cosmique: comme l'ensemble des lois ordonnées auquel il est soumis. Et dépassera même ce stade là en réussissant à emprunter et garder la faculté de traverser d'autres univers non pas « réalités parallèles » mais véritablement différent par l'essence même de leur réalité. Autres espaces-temps, autres physiques, cette faculté va l'emmener assez loin pour se retrouver exclu de tout les mondes, destiné à envisager son méta-univers somme un ensemble d'univers aux lois différentes. Pourtant l'univers de Rork n'est pas un multivers, Rork, observe ou traverse plusieurs cosmogonies, mais qui n'entrent jamais en contact les unes avec les autres et qui ne se mélanges pas, seules les énergies qui évoluent entre ces mondes percent parfois la structure de la réalités, ce que Rork cherche à comprendre et à contrôler au long de son histoire. On peux donc parler à coup sûr de Méta-univers ouvert dont le centre de la narration vise a interroger le lecteur sur les limites d'un univers, et bien que le héros ai toujours plusieurs coup d'avance sur le lecteur, celui-ci est invité à enrichir de ses réflexions les concepts posée par l'ouvrage, bien après la fin de la lecture de celui-ci.

Un autre type de méta-univers parallèles est celui de Blacksad: très documenté et situé géographiquement sur terre et chronologiquement dans notre histoire, le monde de Blacksad s'en détache en s'inscrivant lourdement dans la littérature de genre Polar, et en remplaçant les êtres humain par des anthropomorphismes. Cette prise de position de l'auteur permet de sortir le lecteur du réel pour lui renvoyer un regard rendu objectif par la transposition. L'auteur peut ainsi permettre a son lecteur de s'immerger dans les considérations d'une problématique réelle par la métamorphose invraisemblable d'une partie de notre réalité. La cosmogonie de l'univers de Blacksad ne se différencie du notre que par la présence d'animaux, renvoyant un questionnement sur ce qui défini un univers. De plus le choix des animaux pour incarner, tel ou tel protagoniste de l'histoire se veux caricatural. Empreint de notre culture, un scientifique interprété par un hibou fait échos dès la lecture de l'image à un ensemble de stéréotypes culturels: nous savons déjà que nous risquons d'avoir affaire à un personnage érudit et maniéré mais légèrement ridicule et socialement inadapté. La caricature permettant elle aussi de sortir le lecteur de notre réalité, pour le replonger aussitôt dans des considérations objectives d'ordre sociales et culturelles, et donc cosmogoniques.






2) les méta-univers « Superposés »


Les méta-univers superposés sont des univers identiques au notre, mais ou un degré de fantastique plus ou moins fort et plus ou moins visible s'immisce. Dans ce type d'univers la réalité de notre univers est respectée et la présence de surnaturelle la pousse à intégrer de nouveaux paramètre et à y réagir, de lui même ou par le biais des protagonistes du récit. Ce type de méta-univers ouvert est construit sur un franchissement des limites de nôtres réalité. J'ai choisi comme exemple deux genre littéraire très distincts pour étayer mon propos l'un fantastique avec « les lumière de l'Amalou » de Wendling et Gibelin, l'autre Space-opéra avec « Universal War one » de Bajram.



Dans les « Lumières de l'Amalou » l'action se situe dans notre univers très probablement en Europe dans un registre relativement contemporain. Mais l'intégralité de l'action se déroule sans faire cas des êtres humains et dépasse les limites que nous connaissons de notre univers. En effets dans le récit les furets sont des êtres pensant qui se cachent des êtres humains mais qui possèdent leurs propres divinités, leur propre culture, et même leur propre langage. En temps qu'être cultivés ils développent leurs réflexions et leurs goûts en deçà de celles des humains sans que les deux cultures ne se côtoient ou ne s'influencent . Toute l'intrigue prend place lorsque les furets découvrent qu'il partagent leur culture et leur religion avec une autre espèces qui se cache des humains: les transparents. Les deux peuples vont alors tour a tour s'opposer et s'associer pour redécouvrir cette culture commune et découvrir que leur réalité dépasse la notre et est régis par une divinité qui leur est propre. Nous voilà donc face à un récit dont le sujet et l'existence d'une culture et d'une réalité intégrée à la notre mais dont nous ignorons l'existence. Le méta-univers des lumière de l'Amalou transcende notre univers en faisant exister une cosmogonie au delà de la notre, un paramètres qui repousse les limites que nous connaissons à notre univers, mais néanmoins parfaitement inclus dans notre réalité.

Universal War One s'inscrit dans le genre space opéra de façon très marquée. Néanmoins les paramètres physiques, bien que mis à mal dans le récit, sont ceux que nous connaissons. Aucune race extra-terrestre aucun monde inédit, la vision futuriste qu'offre Bajram pourrait en tout point être notre avenir. Les éléments apportés sont basé sur des théories physique réalistes et les héros sont des êtres limités par les mêmes contraintes que les hommes d'aujourd'hui. Pourtant c'est l'intrusion de la technologie qui repousse les limites de notre réalité. Par ces outils que nous ne possédons pas encore, la réalité et ses lois sont bousculées à l'extrême. Après seulement quelques pages du premier tome les enjeux du récits sont colossaux, un système de trou noir coupe littéralement le système solaire en deux, et dès le deuxième tome l'une de nos planète se voit découpée en tranche comme une pomme. La physique et les lois de notre univers serons sans cesse repoussées et maltraitées tout au long de la séries faisant de ce méta-univers un méta-univers ouvert et superposé au notre. Les moyens créatifs sont ici les mêmes que dans les lumière de l'Amalou: créer une cosmogonie encrée dans notre réalité mais destinée à repousser les limites de notre univers.

3) les méta-univers « confondus »


Les méta-univers confondus sont des univers qui possèdent leurs propre réalité. L'ensemble des lois et des paramètres qui définissent ces univers s'affranchissent de notre réalité. Ce sont des univers à la cosmogonie souvent complexe et exotique dans lesquels la narration sert habituellement à explorer l'univers, sa physiques, ses habitant, son unicité. Quelle que soit la place des actions des héros, ceux ci font généralement offices de guides ou de substituts fonctionnant un peu comme les avatars par lesquels ont découvre un jeux vidéo ou un univers de jeu de rôle. Le héros doit être relativement neutre quand à ses choix moraux ou très stéréotypés pour pouvoir permettre au lecteur de se glisser dans la peaux de celui-ci. Contrairement aux comics, le personnage ne sert ici que de porte d'entrée à 'univers et se doit donc de ne pas en perturber la cohérence, mais plutôt de s'y soumettre. Nous verrons cela en s'appuyant sur le premier cycle de « Lanfeust de Troy » d'Arleston et Tarquin et sur l'univers de « Sky Doll » de Barbucci et Canepa.


Plusieurs signes montrent rapidement que l'univers de Lanfeust de Troy est le cœur de la narration. Tout d'abord une double page de garde montre une série de créature faisant écho à l'imagerie encyclopédique. Ensuite à chaque tome de l'ouvrage, avant le début du récit, une série d'encarts nous présente sommairement le monde et les personnages qui vont l'arpenter. Le lecteur possède des informations sur l'univers avant d'être plongé dans la narration. Le monde de Troy possède ses propres lieux, sa religion, ses propres gouvernements et ses propres lois. De par le fait que tout les habitant de Troy possède un pouvoir magique, une donné de premier plan dans la cosmogonie de l'univers, même les personnages existent en tant qu'éléments indissociable de l'univers: le groupe forme un « échantillons » des habitant de Troy. Chacun est d'autant plus d'un caractère très stéréotypé et de classe sociale radicalement différentes. Même s'il est parfois tinté de références et de clins d'oeils à notre réalité, le monde de Troy est indépendant de nos lois physique et fonctionne seul. L'intégralité des récits qui s'y rattachent permettent à ce méta-univer d'évoluer et de s'enrichir en ne prenant uniquement en considération que des paramètres prédéfini par les œuvres déjà inscrites dans sa cosmogonie.
L'univers de Sky Doll est également un méta-univers ouvert et confondu, bien que son univers soit plus restreint que celui de Troy. L'univers inédits de Sky Doll (dans lequel l'espèce humaine n'est même pas représenté) est basé sur le mystère. Les deux protagonistes, des livreurs stellaire pour le conte d'un théocratie puissante, voient leur quotidien perturbée par l'arrivée dans leur vie d'une robot-esclave fugitive accusée de meurtre. Les mystères qui entourent la poupée se dévoilent au fil du récit par les regard combinés des trois personnages. Il apparaît très vite au lecteur que les intrigues liées à la jeune fille sont directement encrées dans la cosmogonie du monde. Dans Sky Doll chaque mystère apporte une partie des éléments permettant la compréhension de l'univers. . Sky Doll est un méta-univers auto-référant destiné à être arpenté par le lecteur au rythme du récit, guidé par le groupe de personnages. C'est un univers ouvert destiné à être enrichi par ses lecteurs. L'existence très forte du mystère dans l'univers implique fatalement un processus de questionnement de la part du lecteur, dont les supposition et les théories vont enrichir la cosmogonie de nombreuses visions nouvelles,lui apportant toujours plus d'épaisseur.



Conclusion

Quels que soit les mécanismes de création à l'origine de la littérature de genre, le méta-univers est un ensemble ordonnés de lois qui dépendent à la fois du genre auquel se rattache une œuvre, mais aussi à la culture dans laquelle il est conçu. Les éléments qui vont faire exister un méta-univers sont avant tout d'ordre narratif quelle que soit la forme et l'esthétique qu'il prendra. Ces paramètres bien qu'à l'origine de tout méta-univers, peuvent être interprété de façons très différentes. Il semble que les Américains articulent leurs comics autour de héros emblématique qui finissent par personnifier leur univers et les problématiques qu'il soulève. En Europe la création d'un univers est un exercice qui se conçoit en temps que tel, considérant avant tout l'univers commes moteur ou acteur du scénario. Mais nous aurions pu également nous interroger sur d'autre forme de bande dessinée, comme le manga, qui adopte un troisième point de vu sur la conception de méta-univers. Il semblerai que le manga s'articule bien souvent autour des mêmes clefs scénaristiques, mais la conception d'un méta-univers « manga » dépend directement du genre auquel il désire se rattacher. Les mécanismes narratifs étant prédéterminés d'un univers sur l'autre, le méta-univers manga est d'abord définis par son public et le genre qui va le catégoriser. Le lecteur et le genre étant bien souvent le même paramètre au japon...
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Message par Remi le Long Lun 13 Déc - 6:20

Wouah j'ai tout lu !
C'est finement analysé et super intéressant !
bien joué !!! Very Happy

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Message par Ekwal Lun 13 Déc - 7:43

merci copain, si tu as des questions ou des précisions a formuler je serai heureux de lancer un débats!
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Message par Remi le Long Lun 13 Déc - 8:02

Est ce qu'on connait des meta-univers européen construit comme des meta-univers américain , et inversement ?
et dans ces cas là est ce que la filiation est évidente ou bien l'univers existe ainsi sans qu'on puisse dire qu'il rend hommage à la BD de l'un ou l'autre des continents ?

R.
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Message par Ekwal Lun 13 Déc - 8:15

Ecoute je ne suis pas un expert en la matière mais je pense que ça doit pouvoir exister. La rechercher est intéressante.

J'ai discuter avec Emmanuel Daney de Marsillac (libraire spécialisé et professeur d'histoire de la BD) et ma définition concerne le méta univer en général et peut s'appliquer à la BD, mais aussi aux romans, aux jeux vidéos et au cinéma, enfin a tout les méta-univers.
D'après Emmanuel Daney de Marsillac, on parle de méta univers en BD dès lors qu'au moins deux séries différentes se déroulent dans le même univers. En dehors du monde de Troy, je n'en connais aucune pour le moment, mais si la définition d'Emmanuel est admise, c'est qu'il existe forcément des cas européens qui fonctionnent à l'américaine, l'inverse je ne sais pas, la recherche mérite d'être faite. Let's go!
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Message par Remi le Long Lun 13 Déc - 8:24

Emmanuel Daney de Marsillac... Shocked Il faut absolument que je cherche si il a un blason !
mais bref

Qu'est ce que tu penses de Hellboy ?
Oui le héro a une tres grande place mais j'ai souvent l'impression que c'est un pretexte et qu'il le place dans tel ou tel contexte et que l'interet justement c'est l'univers qu'il traverse.
Mignola: "tiens et si je bossais sur les légendes afraicaines cette année ?...Hellboy prepare ta valise tu prends l'avion demain !"

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Message par Ekwal Dim 23 Jan - 9:34

Alors petit ajout super important!!


D'après Mr Daney de Marsillac (qui est passé sur notre forum et qui m'a dit qu'il avait effectivement un blason "facilement trouvable par un passionné d'héraldique"), en BD un méta-univers est:

Un univers dans lequel prennent place au moins deux séries différentes (intrigue et/ou personnages différents)

Mon exposé et donc un tantiné hors-sujet par rapport à la consigne... Mais les concepts généraux me semblent néanmoins valables...

J'ai proposé à Mr Daney de Marsillac de venir poster sur le forum mais il n'avait pas l'air tout à fait emballé...quoi qu'il advienne j'essayerai de savoir quels concepts restent valables....



Dans tout les cas avec la sortie du BRPD, c'est sûr qu'Hellboy est un méta-univers! Wink
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Message par Remi le Long Dim 23 Jan - 9:49

Dans tout les cas avec la sortie du BRPD, c'est sûr qu'Hellboy est un méta-univers!
ouais !
Abe a sa propre série maintenant, également !
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Message par wannnou Dim 10 Avr - 8:26

bon j'ai tout lu aussi et verdict....................................................................
C'est bien pas assez vulgarisé pour les gens un peu bête comme moi mais vraiment enrichissant j'ai juste pas aimée que tu site le seigneur des anneaux après avatar et troy mais c rien...bravo
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